Community Amigo : nicolaslorre

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Ses photos délicates et empreintes d'une certaine poésie nous avaient touché. Découvrez-en plus sur @nicloaslorre et son univers photographique !

Nom : Nicolas Lorre
Lomohome : @nicolaslorre
Ville : Le Havre
Age : 28 ans

Salut ! Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur toi ?

Je m’appelle Nicolas et j’habite, avec ma femme, une ville incroyable entre port et industries, entre forêt et océan : Le Havre. Mon début avec la photo remonte à mes 6 ans, avec un Instamatic Kodak. A la maison, la photographie fait un peu partie du quotidien. Les albums de famille et les appareils ne sont jamais loin. Après un long passage à vide, je passe par le numérique. Je me lance dans un projet 52 (1 photo par semaine pendant 1 an), puis un deuxième ; c’est l’occasion pour moi d’essayer, d’expérimenter pour progresser. Depuis quelques mois, je reprends des cours de photo à l’Université – qui dispose d’un labo complet. Et je compte bien mettre à profit l’expérience acquise en numérique, au service d’un projet argentique.

Depuis combien de temps es-tu Lomographe ?

Mon premier toy camera m’a été offert à Noël, en 2010 : un Action Sampler. Mais je ne fais partie de la communauté Lomo que depuis peu.

Quels sont les appareils photo que tu possèdes ?

Je ne suis pas un collectionneur, mais j’ai tout de même un Fuji X-E1, le fidèle Minolta X-300, le Diana F+, l’Action Sampler, un vieux Polaroid, un Vest Pocket Kodak et une boîte à chaussures remplies d’anciens appareils. Dernièrement, j’ai aussi fabriqué un sténopé dans une boîte de café.

Peux-tu nous raconter ton expérience avec eux ?

Le Fuji X-E1 m’accompagne depuis plusieurs années, c’est avec lui que j’ai vraiment renoué avec la pratique de la photographie, en numérique. Présent dans la famille depuis 2 générations, le Minolta a une grande valeur sentimentale et est associé à beaucoup de souvenirs. Il représente le passé et le futur de ma photographie. Quant aux autres, leur usage est plus occasionnel, lors de voyages par exemple.

Quel est ton appareil Lomography préféré ? Pourquoi ?

Le Diana F+ est celui dont je me sers le plus. Petit et léger, il est parfait pour voyager justement. Et le format carré du film 120 convient bien aux anecdotes et aux récits de voyage.

A ton avis, pourquoi on continue de faire de l’argentique ?

Je crois que le rapport au temps fait toute la différence. L’argentique impose de s’arrêter, d’être dans l’instant présent. On prend son temps pour déclencher une photo et on attend, plein d’émotions, jusqu’au développement. Il me semble que, dans un quotidien toujours plus instantané et connecté, cela est précieux et c’est une vraie source de plaisir. De plus, il y a une certaine sensibilité propre à la photographie argentique. Elle est vivante, par définition. Il y a un rapport physique entre soi, son appareil et le film, des sensations, que l’on ne retrouve pas devant un écran. D’autant plus lorsqu’on développe soi-même.

Quels sont les sujets que tu aimes photographier ?

J’aime les photos qui nous racontent des histoires. Cela peut se traduire par des instants de vie ou d’intimité, ou encore des endroits qui portent un souvenir. C’est ce que j’essaie de retranscrire. J’aime aussi expérimenter, avec notamment les expos multiples qui enrichissent les paysages ou les portraits ; ou encore en retournant une pellicule 35 mm couleur pour obtenir un effet red scale (je peaufine encore la technique…). La photo est un prétexte pour s’amuser !

Tu peux nous parler des photos que tu as choisi de nous montrer ?

J’ai d’abord choisi une double exposition réalisée avec le Diana F+ en bidouillant pour y loger un film 135 dans un sens, puis dans un autre. J’aime beaucoup le dialogue des teintes vertes du végétal avec les rouges de l’autoportrait. C’est le genre de belles surprises que j’adore parce qu’elles sont rares.

Toujours en effet « red scale », un souvenir de vacances dans le Cotentin. Là aussi, j’ai retourné un film couleur pour illustrer l’expérience d’un road trip en fourgon aménagé, un peu hors du temps. J’ai ajouté une photo qui ne trouve pas sur ma page Lomo, prise lors d’une journée enneigée, qui fut pour moi la première occasion de tester le Diana, et de ressortir l’Action Sampler.

Enfin, quelques précieux souvenirs de moments passés à Montréal et au Québec. Les escaliers typiques de Montréal, une balade en kayak dans un fjord avec mon amoureuse, les randonnées dans les parcs nationaux et un bagel au saumon, partagé avec un ami avant notre retour en France, et son départ pour l’Amérique du Sud. J’ai beaucoup d’affection pour ces 4 dernières images.

Des LomoHomes que tu aimes suivre ?

J’en découvre tous les jours et je suis loin d’avoir fait le tour ! Mais je peux évoquer ceux qui m’ont récemment touché :
- l’univers poétique de @powoui
- les doubles expos de @haydenwilliams
- la façon personnelle qu’a @needle76 de représenter une ville que l’on a en commun : Le Havre.
- les portraits complètement fous de @yulia_adamova

Merci Nicolas !

2016-11-16 Théo Depoix-Tuikalepa の記事

1 Comment

  1. powoui
    powoui ·

    Merci beaucoup Nicolas :)

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